pathetie.synthetique

Mardi 8 juin 2010 à 22:20

Je veux encore pouvoir te redonner le sourire les soirs où tout est noir...

Je veux pas que tu te dises que j'oublie, que j'ai tourné la page comme j'en donne l'apparence... Je veux pas que tu penses, que tu ne fais plus parti de ma vie, que j'ai tout rayé comme ça d'un seul trait... Je veux que tu te souviennes de ces années où tu étais moi, et où j'étais toi... Que tu n'oublies  pas les jours où je séchais tes larmes, ni ceux où on riait... Rappelle toi du bon temps, de ta naïveté et de mon innocence, rappelles toi de notre passion commune et s'il te plait n'oublies rien.

Dis toi qu'aujourd'hui encore, tu peux te tourner vers moi quand tu broies du noir, dis toi que demain est un autre jour et que le passé renaîtra... Les souvenirs ne s'effacent pas... Je me rappelle ta communion, je me rappelle de ton cheval, des jours où je suis venues chez toi, celui où tu m'as présenté Bugz... Et tu te rappelles quand t'as rencontré Iris? T'es jamais revenue depuis... Plus le temps, d'autres occupations... Je t'en veux pas. On change on grandit, mais on n'oublie pas... En tout cas, je n'oublie pas.
Dis toi qu'aujourd'hui je suis là, je suis encore là, parce que tu fais partie de moi, tu fais partie de mon histoire, parce qu'on ne peut pas renier son passé, et que les souvenirs reviennent un jour ou l'autre. Parce que il y a des soirs comme celui ci, où je devine que ça va pas, et que je me dis que peut être tu as besoin de moi...
Il y a des fois comme ça, où j'ai envie de te voir sourire, il y a des fois comme ça, où j'aimerais redevenir le centre de la Terre, refaire nos projets, se rappeler nos rêves et les construire... Il y a des fois, où inconsciemment j'ai besoin de toi. Et je veux pas dire que tu me manques, c'est trop gros à dire, j'ai trop peur de le dire... Mais peut être que ce gouffre que t'as laissé, c'est du manque? Peut être que ce que je n'ose pas dire, c'est que je t'aime toujours, et que j'aimerais avoir une autre relation que celle qu'on a... J'aimerais peut être que ce soit toujours "l'une pour l'autre, l'autre pour l'une, l'une plonge, l'autre la rattrape..." J'aimerais peut être qu'on ait grandit de la même façon... J'aimerais te refaire, te refaire à ma façon et que tout rentre dans l'ordre. Que l'année prochaine, le premier visage que je vois, ce soit le tien, et qu'on se dise tout ce qu'on a pas put ce dire depuis le temps ou on ne se parle plus.... Beaucoup...

Et aujourd'hui, on est deux inconnues, qui se retrouvent grâce à la musique, deux inconnues à qui un regard fait peur, fait fuir... Je te voudrais peut être plus comme moi... Qu'on soit aussi semblable qu'avant, qu'il y ait Brune&Blonde, et que l'une sans l'autre n'existe pas. Qu'on ai besoin de l'autre pour vivre, qu'on soit devenue vitale l'une pour l'autre... Je voudrais retrouver le temps où la cours de l'école était immense, où tu jouais au foot et que je te regardais, où tu me parlais d'équitation et que j'en rêvais, je voudrais retrouver le temps des tilleuls fanés, des feuilles brunes qui tombent et de la mélodie de l'automne qui arrive... Je voudrais retrouver les larmes sur tes joues, voir tes joues rougies par le vent, tes cheveux ébouriffés... Je voudrais revoir ta cadence mal assurée lorsque tu vas vers quelqu'un que tu ne connais pas, passer une nuit chez toi allongée sur la mousse et regarder ton lit en hauteur espérant voir une mèche blonde en jaillir, te balancer tes peluches à la gueule juste pour te faire comprendre que je t'aime... Je voudrais que rien n'ai changé, que je te retrouve vraiment et que je change en ton sens et que tu changes dans le mien... Je voudrais qu'on se retrouve, mais pas qu'on fasse semblant...

Je voudrais te voir sourire, te voir pleurer... Te décoiffer juste parce que tu n'aimes pas ça, faire une balade à cheval avec toi, parce que j'en crève d'envie, me taper de vrais délires avec toi... Tout connaître, ta moindre peur, ta plus petite joie, ton immense frayeur jusqu'à tes doutes et des moments d'euphorie... Juste te dire que je t'aime, mais sans les mots... Juste qu'on change assez pour qu'on se retrouve vraiment...



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Tu te rappelles? Hissée sur ton cheval, habillée de noir et de blanc... Comme tu étais fière, comme tu avais peur... Comme si les barres allaient te manger.

Samedi 5 juin 2010 à 21:44

J'aimerais tellement dire ce que je ressens... Mais aucun mot ne convient


C'est comme une énorme boule blottie au fond de mes tripes... Une irrésistible envie de hurler ce que je ressens, mais les mots sont à cours, les mots me manquent...

Tu t'offres entièrement à moi, et je suis incapable de te dire quoi que ce soit hormis des "je t'aime" trop banals à mon gout. Je voudrais pouvoir te dire sincèrement et explicitement ce qui se passe dans ma tête, te désigner des mots inconnus que seul toi connaîtrais... Je voudrais que tu sois capable de comprendre l'incompréhensible...

Comme si tu pouvais te glisser dans mon esprit et comprendre tout ce que je pense... Pouvoir, par de simple geste, de simple regard tout te faire comprendre, tout absolument tout, même ce que je ne comprends pas moi même...

Je veux te prendre, t'emmener et qu'on soit juste deux, l'un pour l'autre, l'un et l'autre. Je veux pas, je refuse de me dire qu'un jour tu feras comme les autres, tu me laisseras seule... Je ne veux pas écouter ceux qui me disent "c'est pas maintenant que tu trouveras celui avec qui tu finiras tes jours"...
Je veux y croire, comme une gamine innocente, croire que la guerre n'existe pas, que la famine n'est qu'un leurre... Je veux croire aussi naïvement qu'une enfant de cinq ans, que ton amour est inépuisable, que c'est un puits sans fond dans lequel je pourrais m'abreuver jusqu'à ma mort... Te serrer contre moi jusqu'à ce que tu étouffes, te serrer si fort que je deviennes toi, et toi moi...  Je me dis que c'est un rêve, un rêve qui ne se transformera pas en cauchemar, qui ne s'achèvera jamais... Je suis naïve, je veux l'être... Une vraie gamine au milieu d'un gigantesque bac-à-sable, à demi noyée par le sable et heureuse de faire des jolis châteaux... Je veux que chaque jour tu découvres une nouvelle partie de moi, une partie qui te plaira d'avantage que celles que tu as déjà découvertes... Tu serais intarissable, tu serais celui qui ne supporterais pas qu'un autre me touche, me séduise... Tu trouverais toujours que je joue magnifiquement bien du violon, tu aimerais mes mots, toujours, et tu ferais parti de mon monde plus que n'importe quelle autre personne... Tu serais là, toujours à me réconforter, à me dire que rien est grave puisqu'on est deux...
Je rêve... Quel homme serait capable de me supporter plus de quelques mois... Lequel serait capable de comprendre mes crises de colère, et celui qui me calmerait dans ces moments là, existe-t-il réellement?
Pourtant je veux y croire, je veux te destiner l'insaisissable, te décrocher la lune sans même que tu ne me la demandes, te ramener un coquelicot, juste comme ça parce que j'avais envie, te faire plein d'accordéon avec des mots toujours différents qui veulent dire la même chose, courir comme une dératée dans un pré, et te voir sourire de mon insouciance, te montrer un arc-en-ciel et te dire "viens on va à ses deux origines et on y pique le trésor"... Tu serais le pirate et moi la femme qui porte malheur à bord, moi Clochette et toi le Capitaine crochet... Une histoire à la "bonnie and clyde" tu sais, celles qui n'existent que dans les films, les livres ou les chansons de Gainsbourg, que toutes les filles rêvent d'avoir, mais aucune ne la vie...
Fais moi voyager, fais moi rêver... Je t'aime mon Amour, je t'aime comme jamais je n'ai aimé, je t'aime comme personne ne t'a aimé... Je t'aime...


Promets moi l'accessible, et tiens tes promesses, fais moi rêver de l'inaccessible afin qu'il devienne possible... Dis moi que demain on ira voir Vénus, et promets moi que demain n'est pas si loin... Prends moi par la main, et montre moi... Montre moi ce que c'est que de vivre, montre moi comment on fait pour être heureux tout le temps...

"un jour j'aurais ton médiator, parce qu'un jour tu te lasseras... Tu ne le sais pas, mais tu te lasseras, je ne suis pas idiote mon Amour... C'est triste, mais je suis loin d'être ce que tu imagines, loin d'être ce que tu espères..."



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Samedi 5 juin 2010 à 9:17

Parce que jouer me procure une sensation inomable.

Je me lève à 9h parce que j'ai répétition, et comme chaque samedi où je me lève si tôt j'aurais la tête dans le cul...

D'où lui vient cette envie absurde de monter la messe de Mozart en un peu plus d'un mois? J'arrive pas à suivre, les notes s'enchaîne trop rapidement. Je soutiens l'idée que du grand répertoire ne se monte pas en si peu de temps... Et de quoi aurons-nous l'air à ne pas jouer, les yeux river sur la partoche à essayer de suivre?

Moi je veux jouer, jouer des morceaux entiers, qu'on monte sur une année, que le public prenne plaisir à nous écouter, et ne vienne pas pour vois machine ou machin... Je veux pas qu'il prenne un tempo si rapide pour commencer alors qu'on arrive pas à suivre... De toute façon il s'en fou... Et l'année prochaine, il n'aura plus de second violon... Egoïste, il vit dans un monde bien loin de celui-ci, où il pense que le petit conservatoire arriverait à monter Mozart en un mois, que des élèves de second cycle pourront jouer chaque note et faire sonner l'ensemble du morceau...

Je continuerais à jouer, jouer des morceaux qui me conviennent, Je continuerais de faire vibrer la corde sous mon archet, puisqu'il n'y a qu'elle qui puisse dire aussi bien de mes pensés...

Et demain concert, pour accompagné un chorale composée de 5 personnes qui chantent du "Lorie" ou presque...

Ca donne un peu envie de se pendre...


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Mardi 1er juin 2010 à 22:37

L'empoigner à pleines mains, la saisir et ne jamais la laisser s'envoler...

Votre ignorance ne me fait rien... J'ai compris depuis peu que j'étais libre, libre comme l'air... Je ne dépend pas de vous, vous qui m'entourez au quotidien, je ne dépend de personne sauf de mon violon... Lui au moins est apte a comprendre mes coups de blues comme mes joies intenses... Il peut comprendre que des fois, pour extérioriser j'ai besoin de parler de tout et n'importe quoi... Lui ne m'envoie pas des petits coups vicieux hormis quelques fausses notes qui se corrigent...

Je veux la saisir, l'empoigner à pleines mains, je veux la posséder entièrement, ne jamais la lâcher, profiter encore et toujours de ce qu'elle peut m'offrir... Cette salope de liberté qui s'offre à nous comme un mirage et disparaît dès qu'on tente de la saisir. Je l'ai saisi, un petit peu, certes, mais un peu quand même... Votre ignorance, vos mots ne me font plus rien, n'est-ce pas ça, être libre? Te prendre, prendre ce qu'il y a de plus précieux en toi, et quand vient le moment de la séparation, ne pas souffrir... Juste vouloir quelques explications, passer à autre chose en un rien de temps...

Toi qui te crois si supérieur par tes grands airs, qui rit de moi pour paraître fier, toi qui rêve de t'en emparer... Toi qui n'a jamais réussi à être seul, qui dépend de lui et d'elle, toi qui n'es même pas capable d'aller fumer une clope tout seul, toi qui te défile quand je te demande à quoi sont dus certaines choses... Tu me fais bien rire, rire de ses airs hautains que tu prends, de cet aspect supérieur que tu te donnes... Ton rêve, t'es pas capable de le réaliser, t'es pas capable d'être libre... Et rien que ça, juste cette toute petite chose, ce détail infime me fait doucement rigoler... T'es bien naïf à rire de tout, du malheur des autres sans même profiter de ton bonheur... Le jour où tu comprendras qu'être libre c'est accepter que Solitude est notre seul ami, que rien d'autre qu'elle ne compte... Peut être alors deviendras-tu libre... Peut-être que quand on te répondra "non je ne viens pas" et que tu iras quand même, tu seras libre... Seulement, tu dépends de tout ce qui t'entoure... Tu n'es libre en rien, même tes paroles sont contrôlées par ceux qui t'entourent...
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Lundi 24 mai 2010 à 11:14

Laisse moi rêver, laisse moi me dire que c'est possible...

Je veux pas que tu me mentes et que tout ça disparaisse, je veux pas que tu te lasses... Dis moi que ce que tu me dis c'est vrai, rassure moi... Je veux pas m'attacher pour rien, je veux m'attacher et qu'au moment où je prends à peu près confiance en moi tu me jettes... 


Après midi juste super... Tes bras, tes gestes et tes bisou, tes mots et tes regards... Il pourra dire ce qu'il veut, il ne m'a pas aimé, ou alors très peu, très peu comparé à toi... Je t'aime...
Fais moi danser, fais moi rire et sourire, fais moi vivre... Dis moi les mots que les autres n'ont pas sut me destiner... Fais moi rêver...



Et j'étais en math, et je dormais... Et là, une chose formidable s'est passée : j'ai rêver... Rêver en cours de math, c'est... jouissif.
J'ai rêver qu'on était chez A. et que A. faisait comme si on était encore ensemble, que mon copain ne disait rien... J'ai rêver que dans mon sac il y a avait une photo de A. et moi, et qu'a un moment, mon amoureux disait "ohh t'arretes de la toucher elle est a moi" en brandissant le poing et aussitôt après "mais nah jdeconne mec!" le genre de paroles qui fait très bizarre. Et puis la photo elle était très belle, j'étais sur une balançoire, A. était derrière moi... Et puis on sort de sa chambre, et la, il y a un trampoline, on va dessus, et la, je hurle "c'est la pause clope, faut qu'on y aille!! vite c'est la pause!!!"
Et en effet, c'était la pause clope, et Tom m'a réveillée, et c'était la pause... J'ai somnolé pendant une heure, et dormi pendant l'heure restante... C'était tout simplement super!!!

Promets moi des montagnes, fais moi vivre un rêve, et ne me trahis pas..http://pathetie.synthetique.cowblog.fr/images/20100520DSC3541.jpg.




 

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