pathetie.synthetique

Dimanche 25 avril 2010 à 3:07

Je voudrais fermer mon coeur à tous sentiments, et surtout à ceux que j'ai pour lui...


Ce sont eux qui nous rende la vie si compliquée. Eux qui font qu'on s'attache alors qu'en fait, on aurait jamais dus, qui créaient des tempêtes qui chamboulent le coeur, des tsunamis de larmes, et des ouragans qui nous emmêlent les cheveux, qui nous bouffissent les joues, qui nous rougissent les yeux.
Eux, qui nous font tous chier. Ces foutus sentiments. Et je ne veux plus aimer, je ne veux plus aimer après lui je ne veux plus souffrir, je ne veux plus... Je ne veux plus vivre peut-être? Disparaître, devenir minuscule... De toute façon, personne ne s'en apperceverait, j'en suis sûre. Ou alors, demain je plaque tout sans rien dire à personne et je me casse en Arizona, ne plus voir leur tête, ne plus ouvrir mon coeur... Ne plus rien faire, juste être la, et regarder ce long film défiler devant mes yeux, ce film qu'on appelle la "vie" celui qui nous est offert...

Me fermer à double tour, et attendre celui qui aura la clef, celui qui saura faire vraiment... Puisqu'il prétend que ce n'est pas lui, il doit bien y en avoir un autre... Puisqu'il le dit, il doit bien avoir raison... Mais j'y crois pas, je peux pas croire qu'il ait raison, c'est impossible... Toute façon, il ira se faire voir, je finirait vieille fille, ou bonne soeur...

 Disparaitre, sans rien dire à personne, et regarder leur tête de con, leur tête qui d'habitude reste si impassible face à ma joie ou à mes peines... Peut eter que leur face s'angoisserait, peut etre qu'un rictus de peur se dessinerait sur leurs lèvres, peut etre qu'ils se diraient "c'était une fille formidable.".. Non, ils ne se diraient rien, se demanderaient deux jours ou je peux bien etre, et puis tourneraient la page, parce que c'est toujours plus facile de la tourner la page plutot que de la prendre en pleine gueule et l'assumer, c'est toujours plus simple de fuir...
Et moi je vais fuir, fuir pour ne plus m'attacher, ne plus pleurer une cause perdue...
Et je dis ça, je tremble et j'ai des frissons... "Une cause perdue"... Elle n'est pas encore perdue, dites le moi, dites moi qu'elle n'est pas perdue ma cause.. Mais je veux que ce soit vrai, je veux qu'on me regarde dans les yeux  et qu'on me dise un magnifique "je t'aime", qu'on m'interrompe dans une phrase "ohh... Je t'aime"
Je veux les siens, je veux ses mots, ceux qui me disent "c'est pour toujours" voir cette étincelle de bonheur dans ses yeux, qu'il me regarde et que son regard veuille dire "tu es la plus belle de toute"...
Ohhhh suis-je bien naïve... Non, je suis amoureuse.. M'enfin, au final, amoureuse et naïve c'est un peu pareil. ON est tous naïf quand on est amoureux...

http://pathetie.synthetique.cowblog.fr/images/Image102flou.jpg Mais je ne me lasserais jamais de t'aimer... Je ne pourrais pas t'oublier, ni maintenant ni plus tard... J'ai tant de souvenirs qui défilent sans cesse en tête, ceux qui me rappellent la belle époque et qui me nargue et enfonce une dague un peu plus profondément dans mon coeur, elle risque de causer des blessures irrémédiables... Vite, vite, vite demandez lui de la retirer et de m'aimer comme il se doit, je vais faire une hémorragie et les médecins n'y pourront rien.

Dimanche 18 avril 2010 à 16:30

http://pathetie.synthetique.cowblog.fr/images/Image115sepia.jpgEcrire, écrire, encore et toujours écire... Ecrire jusqu'à ce que mes doigts refusent de former des lettres...



Ecrire, pour exprimer ce que je ne peux pas dire... Ecrire pour que quelque part, à l'autre bout du monde, là où je ne le vois pas, quelqu'un me lise... Et peut-être comprenne ce qui me hante, ce qui me fait peur... Ecrire pour libérer ce qui me serre, m'étouffe, m'asphyxie, écrire pour laisser place à ce que j'ai à dire... Ecrire, former des lettres, des mots, des phrases qui se coincent dans ma goge, ceux que je voudrais hurler, imposer à tout le monde, mais qui ne veulent pas sortir...  Ecrire et enfin, écrire ce que j'ai vraiment à dire...



Et tes mots qui me hantent, tes mots qui me font si peur... Sais-tu seulement l'impacte qu'ils ont sur moi? Tu peux me tapper, me tuer.. Rien ne fera plus mal que de simples mots.. Des mots réfléchis et pensés..
Mais je ne peux pas, je ne peux pas me dire, que nous, c'est comme tout, ça se finira bien un jour... Je veux que tu me fasses rêver encore et toujours, qu'on fasse tout ce qu'on n'a pas encore put faire, je veux connaître chaque parcelle de toi, chaque parfum de ta peau, je veux tout connaître, chaque recoin, chaque pensée, chaque geste... Je veux te connaître comme je ne connaîtrais personne d'autre... Je voudrais que tu sois capable de lire en moi comme dans un livre ouvert, que mes regards puissent signifier plus que mes mots, je voudrais qu'il n'y ait que toi qui puisse lire mon regard, qui puisse lire la peur dans mes yeux... Je veux que tu m'aimes comme jamais tu n'as aimé... Je veux partager tout ce que j'ai, tout ce que je peux partager avec toi...

J'aimerais te dire tout ça en face, mais c'est encore la peur, la peur de ta réaction, la peur de ton regard qui fait fuir mes mots... Tu arrives, je veux te le dire, mais ils fuient dès que tu approches...
J'ai cette boule au fond de moi, celle qui menace d'exploser à l'approche de tes mots, ceux qui tu as prononcé, ou plutôt écrit, ceux qui ont fait naître une rafale autour de moi, ceux qui m'ont térassée, blessée, humiliée.. Et tu les reprononceras, tu les réecriras, mais je ne peux pas les assumer... Je suis peut être trop faible, trop naïve pour me dire que ça ne peut pas durer éternellement... Mais je ne peux pas, je ne peux pas me dire que tu es comme les autres, qu'a ton tour tu partiras... Je ne peux pas le croire, je ne peux pas m'y faire... Et je ne pourrais pas continuer à vivre sans toi... Peut-être resterais-je en vie, peut-être m'éfforcerais-je de sourire...  Mais au fond tu m'auras tuée, il n'y a que toi qui as cette force, ce pouvoir sur moi... Il n'y a que toi qui peux me blesser aussi profondément...
Je t'ai tout confié, mes craintes, mon passé, mes fantômes, ceux qui me hantent... Ils sont partis, ils seront de retour dès que tu ne seras plus la pour les remplacer..
Tu m'apportes tout... Mon bonheur quotidien, la force de me lever chaque matin... Jusqu'à cette envie de vivre qui part avec toi... Tu t'éloignes, elle s'éloigne aussi, comme si le plus beau couple du monde c'était vous... Je n'ai pas l'un sans l'autre, je n'ai pas envie de vivre sans toi...

Je te dirais tout ce que je peux te dire, je t'inventerais des mots, je voudrais te garder près de moi, je voudrais avoir la certitude que c'est près de toi que je mourrais... Je veux savoir que ce sera toujours toi qui viendra me consoler les soirs où je broie du noir... Je ne veux pas les mots d'un autre, et encore moins les gestes, je ne mérite pas mieux que toi... De toute façon, qui y a t il de mieux que toi? Que toi pour moi? Que toi et moi?

Tu es l'autre, celui que j'ai toujours chercher au fond, celui duquel j'attends de l'affection, celui qui sait panser mes blessures, celui qui a tout sut faire pour que je sois la aujourd'hui à écrire cet article... Tu es celui à qui je veux dire que je l'aime, mais les mots, restent une fois de plus coincés dans ma gorge... Pourtant, mon coeur bat la chamade, ça valse la dedans...


Je veux toujours voir tes yeux se poser sur moi, tes bras m'enlacer tendrement... Je veux avoir la certitude que ce sera près de ton corps que reposera le mien...


Tu es celui qui a sut me guérir par tes mots, ton attention, par le temps que tu as sut attendre, par tout... Il n'y a que toi... Ces mots sur ce clavier, ils sont pour toi, pour personne d'autre...



Je te le hurlerais à la gueule si je pouvais, je le hurlerais jusqu'à ce que tu le comprennes... Mon bout de bonheur à moi, celui qui me chantera "Jimmy" celui qui m'a jouer "bonne nuit les petits" celui à qui je vicerais un sourire pour que plus jamais il ne s'en aille...




Mardi 13 avril 2010 à 16:43

http://pathetie.synthetique.cowblog.fr/images/Image106spec.jpgJ'aurais voulu te dire "Papa, Je t'aime" comme toutes les petites filles...




 

Tout ce que tu as sus faire pendant c'est quinze années, c'est me dégouter un peu plus... Rien qu'a voir ton visage, j'ai la bile qui me monte à la gorge! Et la nuit je rêve, de venir, tout doucement, sans bruit, et de serrer mes mains autour de ton cou! De serrer si fort que tu me demanderais pitié.. Je te hais autant que j'aurais pus t'aimer.... Quinze ans passés à tes cotés et j'ai toujours cette envie de déguerpir quand tu arrives, envie de te vomir dessus... Je suis affreuse, mais ne l'es-tu pas?

Tu te fais remarquer par ton absence... Tu sais cette complicité qu'ont les pères avec leur fille, tu sais, le père protecteur qui protège son enfant parce qu'elle est bien plus précieuse que la prunelle de ses yeux... Tu sais, ce père raté que tu n'as jamais sus être... Et tout ce que tu arrives à dire c'est « je suis fière d'elle »... Est-ce pour faire le rôle du bon père, pour faire bonne figure devant les amis ou les collègues, ou est-ce que tu le penses vraiment mais que tu n'oses pas me le dire en face?

Je hais ce que tu fais, je hais ce que tu dis... Tu n'aimes que toi, toi et encore toi... Toi et tes projets foireux, toi et les journaux, toi et toi...

J'en peux plus, j'en peux plus de ces remarques blessantes à chaque fois que tu ouvres la bouche, j'en ai marre de voir ton visage rougis par l'alcool! Tu t'écrases un peu plus chaque jour puisqu'au fond tu sais très bien que j'ai raison...

Au fil des années, j'ai réussis à me faire une carapace que tu n'arrives même pas à effleurer... Tu m'es tellement insignifiant... Dans mon monde, dans ce monde où je m'évade, tu n'existes plus depuis longtemps... J'évite juste que tu m'abimes un peu plus...

Et ce regard reconnaissant que je vois dans tellement de regard de père, que je n'ai jamais vu dans le tien. Non, tes yeux sont impénétrables, parfois imbibés de colère ou emplis d'alcool... Et dans ces soirs là, tes paupières sont si lourdes que tu peines à les ouvrir, et moi je jubiles de te voir tituber tellement tu as bus!


Avec le temps, on apprend à faire sans... Sans un père, juste avec un manque inconsolable...


Moi qui suis censée être ta fille, qui ne suis, aujourd'hui, plus qu'une inconnue qui marche à tes côtés sans même t'apercevoir tellement tu es loin... Moi qui suis devenue cette inconnue, qui aurait dut dans la logique des choses, faire parti du même monde que toi, ou d'un monde semblable... Un monde ou bien deux, où la compréhension existe... Mais, non, ton monde et le mien sont aussi opposés que l'Enfer et le Paradis... J'ai construis mon Paradis, mon monde à moi, et toi tu fais parti de cet Enfer qui me fait si peur, cet Enfer que je redoute... Tu serais le roi de ton monde, de ce monde insoutenable...


Aussi étrange que ça puisse paraître, je ne me rappelle pas avoir ri, ou souri à l'une de tes blagues, mis à part les livres, nous n'avons rien en commun... Et même ces gouts là sont différents... Je perds la tête, tu es loin, si loin que je ne veux même plus te rattraper... J'ai juste des remords... Le remords que tu n'aies même pas tenté de me retenir lorsque je partais si loin de toi, si loin de vous... Toi que je hais comme j'aurais pus aimer... Dans une autre vie peut être... Mais je n'y crois plus...


As-tu été le sauveur de mes nuits? M'as-tu prise dans tes bras les jours où j'avais du chagrin? As-tu été la pour me dire « t'inquiète pas ma chérie, un copain, t'en trouvera un bien un jour » lorsque j'ai eu mon premier chagrin d'amour?

Réfléchis à tout ce que tu as loupé avec moi... Et s'il te plait, ne recommence pas avec ma soeur... De toute façon, tu pourrais essayer de l'abimer autant que tu l'as fais avec moi, je serais là pour l'aider les jours où tu seras trop absent, je sècherais ses larmes quand tu ne le feras pas, je serais là pour combler le manque que tu créeras derrière toi... Personne n'a été la pour combler le mien, je veux juste qu'elle soit plus heureuse que moi!

Mercredi 7 avril 2010 à 11:33

Entends-tu ce son, cette mélodie si magnifique?

Il est là, toujours à portée de mains, et lorsque j'ai quelque chose à dire, mais que les mots m'abandonnent c'est vers ce bout de bois que je me tourne... Un bout de bois qu'on appelle généralement un violon. Cet instrument magnifique qui me permet de liberer tous mes sentiments. Je ne prétends pas être une violoniste, j'essais seulement de jouer, je ne prétends pas savoir bien en jouer, je joue et puis c'est tout...
Il est capable de tellement de choses, il est capable d'exprimer ce que je ne sais pas dire ou écrire, capable de chanter ce que les mots n'ont pas sut faire comprendre. Et je l'aime, oh oui je l'aime, cet instrumet qui est capable de s'accorder avec mon humeur, jouant tantôt une mélodie joyeuse, tantôt une mélodie triste ou romantique. Dix ans de passion et d'amour, dix ans à essayer de dompter ce morcau de bois retravaillé par la main de l'homme... Dix ans que je m'efforce à vouloir le maîtriser, et que tous les jours j'apprends un nouveau son, une nouvelle mélodie sortie tout droit de mon imagination. Et je ne veux pas m'arrêter, jamais... Je vous direz que c'est ce son qui alimente mes veines, vous rigoleriez, pourtant n'est-ce pas cela une passion? 
Je me perd dans ces sons aux couleurs divrses, je me perds ivre de mélodie... Les suites de notes toujours différentes, mon interprétaton qui ne fait qu'évoluer... Je vis, il me fait vivre... Ce moment où il chante à la perfection ce que je ne sais pas dire, ce moment si magique, si précieux, si unique... Ce n'est qu'un bout de bois retravaillé par l'Homme, mais dans les mains d'un violoniste, ce bâton est capable de tellement de chose...

Je frissone, je ne contrôle plus rien, mes doigts vont tout seul, mon bras continue son rituel de va-et-vien perpetuel... Je ne m'en pleind pas! C'est une folie que d'aimer jouer du violon, je suis pleinement consciente de ma folie qui m'entraîne chaque jours...

http://pathetie.synthetique.cowblog.fr/images/5560111905570963116241792372877895385212n.jpg

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