J'ai cette envie d'hurler... Tu sais celle qui te ronge... Ouais, certains dirons c'est pathétique, mais j'ai envie d'hurler que je ne suis pas celle que vous voyez tous les jours. Mes textes révèlent plus que mes parole. C'est affreux de se dire qu'en écrivant une simple histoire on est capable d'en dire plus sur sois, qu'en parlant avec les gens. C'est d'autant plus affreux, puique les gens qui me connaissent et qui lisent ces histoires ne me reconnaissent pas. Ils pensent tous naïvement que c'est qu'une simple histoire inventée de A à Z sans se douter qu'à un endroit, glisser subtilement les mots ne parlent plus du héros mais de moi...
Mais ceux qui me voient chaque jour, ceux qui pensent me connaître se trompent. Ils ne savent apparament pas combien c'est facil avec un simple sourire de faire croire que tout va bien. Ils ne savent pas combien le soir est dure, parceque tous mes démons reviennent me narguer. Ils ne savent pas que mon rire qui sonnent pourtant si faux, est là pour cacher ce qui me dévore! J'ai envie de hurler à la gueule des gens qu'ils ne voient qu'une ombre, qu'ils ne me connaissent pas! Je ne suis pas la bonne copine, je ne suis pas celle avec qui on rigole! Moi je veux leur faire mal autant qu'ils me blessent à m'ignorer quand l'envie leur en prend, j'ai envie qu'ils ressentent jusqu'au plus profond de leur tripe cette douleur innomable tellement elle est horrible...
Il n'y a qu'elle qui peut comprendre. Comprendre ce que c'est que de se sentir baffouer lorsqu'ils partent sans même se rendre compte qu'ils oublient quelqu'un. Et le pire, c'est que ceux qui m'oublient ne s'en apperçoivent pas. Tu les attends et ils te passent devant sans aucun remords, tu n'existes pas, tu n'es qu'une ombre ou même un fantôme qu'on ne peut voir... Et à cet instant la, lorsque fièrement ils passent en riant devant toi, alors que tu les attendais, tu sens un couteau s'enfoncer un peu plus profondemment dans ta poitrine que la fois précédente....

Avec toi je peux tout dre, dire que j'en ai marre, que j'en peux plus et qu'ils me blessent, dire l'envie que j'ai d'hurler et de leur faire mal! Je peux te le dire parce que tu comprends si bien, tu vis la même chose... Désolée pour toi Anjou, désolée que tu sois aussi blessée que moi par ces actions sois disantes involontaires... J'ai pas besoin de prendre ce masque de "grande gueule" quand t'es la, j'ai pas besoin de surveiller mes mots, j'ai pas besoin de faire rire pour exister...