Je souris niaisement avec une boule au ventre... Une boule qui mêle peur et envie... Je souris niaisement, et je vous emmerde... Après l'orage le beau temps non? Je souris, je suis heureuse, un mot, une phrase ou rien qu'un regard et mes lèvres s'étirent... J'aime te parler, te regarder, j'aime passer du temps avec toi...
Je ne veux pas m'attacher, pas maintenant... Mais alors pourquoi ce sourire si niais, pourquoi mes yeux qui pétillent... Non je ne veux pas, pas tout de suite, mais il y a des choses que je ne contrôle pas...
tu étais la, tu avais les mots, je sais pas..  Mais j'aime être avec toi



Tellement peur d'aller trop vite, et pourtant envie de foncer tête baisser, de me précipiter droit dans le mur... Je te mets au défis de ne jamais te lasser... Cap ou pas cap?

 

Même lui, lui qui me soutien depuis 4ans, n'y arrive plus. Il n'arrive plus à jouer cette mélodie que je lui demande. Mon violon... Cet instrument que j'essaie de maîtriser depuis 10 ans, il n'y arrive plus. Les notes ne sonnent pas, la main ne vibre plus, l'archet croise le chevalet trop souvent... Je me disais que ce serait le seul qui pourrait exprimer la mélancolie qui m'envahit... Mais non, il dépend de moi, et il n'y arrive plus non plus. La mélodie est fausse, les démanchés sont tous ratés... Et pourtant, je pensais que ce serait ma délivrance, celui qui arriverait à mettre quelque chose sur cette douleur qui n'en finit plus, celui qui pourrait mettre de l'espoir où il n'y en a plus, celui qui me ferait comprendre qu'il faut oublier, ou bien qu'il faut continuer... Je sais plus, j'y arrive plus, il ne sonne plus. Je croyais naïvement qu'il sonnerait toujours même malgré mon humeur qui ne l'encourage pas...
Le son est terne, les cordes sont laides...

Non je n'y arrive plus, je ne suis pas une violoniste, je ne suis rien... Je pensais que la seule chose qui ne me quitterait jamais, ce serait mon violon, et même lui mets les voiles et refusent de dire dans sa langue mélodieuse combien je l'aime, combien il me manque combien j'ai envie...




Une journée trop dure près de lui sans pouvoir le toucher... et pourtant mes mains demandent son corps, mes lèvres quémandent sa bouche, mon amour ordonne le sien... Je l'aime, je le hais, j'ai mal de lui, j'ai mal à cause de lui... Mais je vis, je survis pour lui... Je souris pour qu'il sourisse à son tour.... et je ne finis plus de l'aimer... C'est pas comme si cet amour me détruisait... C'est comme s'il me tuait petit à petit... J'espère sans vouloir, j'espère malgré toi, je t'aime malgré toi malgré tout... J'achèterais ton amour s'il le fallait... J'irais décrocher la lune, j'avalerais la mer, je passerais l'Himalaya et le mont blanc... Je t'aime, je te hais, tu m'énerves, comment peux-tu être aussi indifférent, comment puis-je être si insignifiante... Tu ne regrettes, pas, tu n'es pas jaloux, mais pourtant tes gestes et tes regards me hantent et me pousse à encore espérer...

J'aimerais pouvoir rire comme avant, tourner au milieu du soleil en étant simplement heureuse, je voudrais pouvoir lire dans ses yeux que je suis la plus belle et qu'il m'aime par dessus tout... Je voudrais pouvoir sourire vraiment, pas sourire pour ne pas pleurer... Afficher une tête idiote qui essais malgré tout de dire "si si ça va" alors que non...
Je voudrais qu'il revienne, qu'il se dise qu'il a fait une énorme connerie, la plus grosse de sa vie... Je veux qu'il se rappelle et qu'il se dise que c'est possible, que le passé peut aussi devenir le futur... Je veux encore qu'il me morde dans le cou, qu'il me murmure des mots doux à l'oreille...
Non seulement tu m'as pris mon amour, mais en plus tu me prends mon sourire.... Je voudrais être forte, tellement forte que je te donnerais envie, tellement envie que tu reviendrais... Je veux que tu succombes encore une fois, une dernière fois, juste la bonne...
C'est arrivé trop tôt, mais on peut, je te jure qu'on peut être bien plus heureux... Je te donnerais tout, absolument tout pour un "je t'aime"... J'aimerais voir ces mots mourir sur tes lèvres, et que tu me prennes à l'écart, que tu me dises "je me suis planté, j'ai pas vu la fille qui m'aimait, j'ai pas vu ce que tu me demandais, j'ai été aveuglé, excuse moi, je te donne tout pour ton bonheur, pour notre bonheur... S'il te plait, crois moi, on peut encore ma Chérie, et puis t'es belle, et puis je t'aime... S'il te plait, oublions et recommençons comme deux inconnus qui ont tout à découvrir l'un de l'autre" et que tu m'embrasses, et qu'on ne soit que deux, deux sans rien d'autre, juste nous...
J'ai changé tu sais, ça m'a fait grandir... En un soir j'ai pris dix ans...
Mais j'ai mal, mal de te voir et de me retenir de t'embrasser, mal de ne pouvoir te dire ce que je ressens, mal que tu ne comprennes ou ne puisse pas aller en mon sens... Tellement mal de devoir retenir chaque geste... J'ai peur de ton refus... Je sais que si je t'embrassais, tu me repousserais, je sais que si je mettais ma main le long de ta hanche tu la pousserais... Et pourtant j'en ai tellement envie...

Mais je souris, je souris parce que ça te plait, et puis... Je suis plus avenante à sourire plutôt qu'a pleurer, si je veux que tu reviennes, ne faut il pas que je sois belle, que tu ne vois plus que moi? Et pour cela, ne ferais je mieux pas de sourire et de rire à gorge déployée? Alors je me force, et puis ça me donne une raison de me lever le matin "lève toi, montre lui que tu es là, que tu vis encore pour lui"...

Je t'attendrais, toute ma vie s'il le fallait, et dans un coin de ma tête, de mon coeur je t'attendrais... Toi qui m'a rendu heureuse, toi qui a sut tout faire, trouver les mots, les gestes pour me guérir de tant de choses... Toi que j'aime et toi que j'ai mal... Je t'ai tout donné, tu se parti, je n'ai plus rien... Sauf cet amour qui me consume petit à petit, cet amour qui vaut pour deux, je pourrais aimer pour deux le temps que tu m'aimes...

Profitions de notre bonheur tant qu'il en est encore tant, rends moi mon sourire, et je te rendrais ton amour...